Les troubles rénaux
Pourquoi est-il UTILE parfois d’AIDER les REINS ?
C’est lorsque la quantité de toxines dépasse les capacités d’élimination rénale que la toxémie de l’organisme augmente et provoque des troubles rénaux. Tout au long de la vie, les reins vont être sollicités pour l’élimination des déchets métaboliques et des toxines étrangères au corps. Le sang n’est pas alors correctement débarrassé de ces toxines et cela peut conduire à une déficience voire à une insuffisance rénale.
Plusieurs éléments contribuent à surcharger et à affaiblir les reins :
- La consommation de protéines animales et végétales en excès. Elle entraîne la formation de cristaux et de sels, ce qui congestionne les reins et peut conduire à affaiblir leur fonctionnement.
- La consommation d’aliments acidifiants en excès (produits industriels, viande, poisson, produits laitiers, céréales, légumineuses, oléagineux). Elle perturbe l’équilibre acido-basique, demande un surcroît de travail rénal et irrite les tissus des voies urinaires.
- La consommation de sel en excès. Elle augmente le risque d’hypertension artérielle et favorise l’insuffisance rénale.
- La consommation d’acide oxalique associé à un faible apport en calcium. Elle peut contribuer à la formation de cristaux et entraîner la formation de calculs rénaux. L’acide oxalique est présent dans les épinards, les betteraves, l’oseille, les blettes, la rhubarbe, le cacao, le thé, le café … Consommer de l’acide oxalique n’est pas un problème en soi. Il est uniquement problématique dans le cas d’un déséquilibre alimentaire et dans certains cas d’atteintes rénales.
- La consommation de xénobiotiques. Les xénobiotiques sont des substances chimiques qui ne sont pas nécessaires à la vie (additifs alimentaires, pesticides, métaux toxiques, cigarette, alcool, médicaments … ). Elle surcharge les reins en substances toxiques de synthèse. Certains médicaments sont particulièrement connus pour leur néphrotoxicité.
- Une consommation trop faible en eau. Elle empêche les reins d’éliminer les déchets et toxines.
- La peur. Elle est une émotion qui affecte les reins. Lorsqu’elle devient chronique, elle peut conduire à un affaiblissement de l’énergie des reins, se traduisant par une baisse de la fonction rénale.
L’urine : un indicateur de la filtration rénale
En observant l’urine, il est possible d’avoir une indication sur les capacités d’épuration des reins. L’urine doit être foncée et trouble le matin au réveil. En la laissant décanter, nous devons normalement observer un dépôt de sédiments, preuve que les reins filtrent bien. Une urine foncée mais translucide montre une déficience de la fonction rénale. Pendant la journée, l’urine doit être claire, dans le cas contraire, cela montre une consommation insuffisante d’eau. Après avoir éliminé pendant plusieurs jours tous les éléments exogènes qui surchargent les reins, il est normal de constater une diminution des sédiments dans les urines.
Toutefois, en continuant ainsi et en effectuant un travail plus profond de détoxification de l’organisme et de drainage des reins, il est possible d’observer la quantité de sédiments augmenter à nouveau. C’est la preuve que le corps est en train de se détoxifier d’éléments plus anciens, auparavant emprisonnés dans les tissus. Une détoxification en profondeur peut même entraîner la présence de mucus dans les urines.
Troubles rénaux associés :
- En naturopathie, la peau et considérée comme le « troisième rein ». En effet, certaines manifestations cutanées sont en lien direct avec une acidification de l’organisme et donc une incapacité des reins à éliminer cet excès d’acide. C’est le cas du psoriasis, de l’eczéma, des démangeaisons, de la peau sèche …
- Les calculs rénaux ou lithiases rénales sont des sels minéraux agrégés et cristallisés. Ils peuvent être présents soit dans les capitales rénales, soit dans les uretères, ce qui peut entraîner une colique néphrétique.
- La pyélonéphrite est une infection bactérienne grave du rein et de l’uretère, elle remonte généralement depuis la vessie et peut avoir pour origine une cystite persistante.
- L’insuffisance rénale chronique correspond à l’usure de la fonction d’élimination et à la congestion des reins, ce qui aboutit à la diminution du nombre de néphrons.
- La tumeur bénigne et le cancer du rein constituent un stade avancé d’encrassement du rein par déficience rénale et accumulation de toxines.
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Sources : Euronature & mag rgnr