Plantes médicinales pour la Détox

Les PLANTES MÉDICINALES au service de la Détox

Jeûne & Naturopathie plantes médicinales détox

Dépourvues de système immunitaire, les plantes, médicinales en l’occurrence et dédiées à la détox, ont développé des principes actifs puissants et à spectre large qui leur permettent de survivre dans un environnement hostile et de se protéger des prédateurs, des nombreux microbes et des toxines. C’est pourquoi, bien utilisé, elles peuvent nous faire bénéficier de leurs nombreuses propriétés détoxifiantes, drainantes, antimicrobiennes à spectre large et bien plus. En outre, contrairement aux produits chimiques, le corps ne les perçoit pas comme des substances étrangères. Elles sont donc bienvenues dans les processus de régénération.

Les CLASSES de PLANTES médicinales Détox

Il existe différentes catégories de plantes, dont celles qui sont particulièrement intéressantes pour la détox telles que les plantes dépuratives (favorisant l’élimination des déchets) les plantes diurétiques (augmentant le volume des urines et facilite l’élimination rénale), les plantes laxatives (favorisant l’élimination par les sels sans créer d’irritations), les plantes émollientes ou adoucissantes (ramollissant et relâchent les tissus), les plantes astringentes (resserrent les tissus)

Mais aussi les plantes expectorantes stimulantes (stimulant l’expulsion du mucus), les plantes expectorantes relaxantes (libérant les sécrétions de mucus tout en apaisant les spasmes branchiaux), les plantes expectorantes amphotériques (à la fois stimulantes et relaxantes), les plantes mucolytiques (favorisant la production et la fluidification du mucus), les plantes cholérétiques (stimulant la production de bile) ou encore les plantes cholagogues (favorisant l’évacuation de la bile vers l’intestin).

Les différents PROCÉDÉS d’EXTRACTION des PRINCIPES ACTIFS

Afin de pouvoir profiter des principes actifs des plantes, il est nécessaire d’extraire ceux-ci dans un liquide que l’on nomme solvant et c’est ce liquide chargé des molécules actives qui sera ensuite consommé. Généralement, ce solvant est de l’eau, de l’huile ou de l’alcool.

  • L’infusion. Elle est une méthode d’extraction des principes actifs par dissolution de ceux-ci dans un liquide initialement bouillant mais qui n’est plus en ébullition lorsqu’on y plonge les plantes, et qu’on laisse refroidir. Elle s’applique généralement aux parties légères et plus fragiles comme les feuilles, les fleurs, les tiges. On réalise des infusions avec de l’eau principalement.
  • La décoction. Elle est une méthode d’extraction des principes actifs par dissolution de ceux-ci dans un liquide en ébullition. Elle s’applique généralement aux parties les plus dures des plantes comme les racines, les graines ou encore l’écorce. La décoction est exclusivement réalisée avec de l’eau.
  • La macération. Parfois appelé infusion à froid, elle est une méthode extraction des principes actifs par dissolution dans un liquide froid. Une macération dans l’huile sera nommée macérât huileux ou l’huile de macération. Une macération dans de l’alcool sera désignée comme une alcoolature ou une teinture mère. Lorsque la macération est exposée au soleil, nous parlerons alors de macération solaire, auquel cas le liquide solvant ne sera pas froid mais simplement chauffé au soleil.

COMMENT TIRER tous les BÉNÉFICES des plantes médicinales pour une bonne détox ?

  • Choisir des plantes biologiques qui ne contiennent pas de pesticides, d’herbicide ou d’autres contaminants.
  • Choisir des plantes suffisamment fraîches qui ont gardé leur propriété active. Plus le temps passe après la récolte de la plante, plus on assiste à une dégradation des principes actifs.
  • Choisir des plantes récoltées au bon moment. En hiver, les principes actifs sont concentrés dans la racine. C’est alors le bon moment pour récolter les racines de certains spécimens. Puis en mars-avril, l’énergie se dirige vers la tige pour amener à la formation des feuilles. On va ainsi récolter les feuilles avant l’apparition des fleurs. Enfin, les fleurs sont récoltées en tout début de floraison.
  • Choisir des plantes séchées de façon adéquate. La température doit rester stable et relativement chaude (comprise entre 30 et 40°C) sans dépasser 40 °C pour ne pas altérer les principes actifs. L’humidité relative de l’air doit être idéalement minimale.
  • Choisir la bonne partie de la plante. En herboristerie, on utilise les fleurs, les feuilles, les sommités, les graines, l’écorce interne ou externe, la racine ou bien la plante entière. Chaque partie n’a pas les mêmes propriétés.
  • Choisir la bonne espèce de plante pour l’objectif recherché. Plusieurs plantes possèdent plusieurs espèces différentes, comme par exemple le plantain qui comprend plus de 200 espèces différentes. Le grand plantain (Plantago major) n’a pas exactement les mêmes propriétés que le plantain lancéolé (Plantago lanceolata).

Mais aussi …

  • Connaître les bonnes et les mauvaises associations. Pour une synergie drainante et détoxifiante, les feuilles d’artichaut et les branches de romarin se marient très bien. À l’inverse, on associe pas une plante tonique comme le ginseng avec une plante calmante comme la valériane.
  • Respecter la préparation spécifique à la plante. Généralement, on procède à une décoction pour les racines, l’écorce et les graines et on utilise l’infusion pour les parties les plus fragiles comme les feuilles et les fleurs.
  • Utiliser les bonnes quantités et appliquer les bonnes fréquences. Une consommation trop faible, trop courte ou trop ponctuel n’apportera pas les effets thérapeutiques souhaités. Par exemple, il n’est pas conseillé d’arrêter trop tôt un traitement même lorsque les symptômes disparaissent. Il est aussi important d’être stratégique dans le choix de la fréquence. Par exemple, l’administration de plantes antiseptiques à faible dose de façon pulsée sur de longues périodes sera plus efficace pour détruire les biofilms qu’on plusieurs fois avec de grosses quantités.
  • Éviter de prendre certaines plantes trop longtemps. Attention à ne pas utiliser les astringentes fortes sur de longues périodes au risque de fortes irritations.

« Une consommation trop faible, trop courte ou trop ponctuelle n’apportera pas les effets thérapeutiques souhaités. »

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Sources : Euronature & mag rgnr