Le SOMMEIL

LE SOMMEIL et Jeûne & Sens

Commençons par les FONDAMENTAUX du Sommeil …

 

Le sommeil et le jeûne

Le sommeil, dans le cadre d’un jeûne ou dans un environnement classique, correspond à un processus actif hautement régulé et à une réorganisation de l’activité neuronale, il ne s’agit donc pas d’un processus passif ou d’une cessation de l’activité cérébrale. Il est soumis à diverses régulations par le cerveau qui s’accompagne de modifications du comportement, de l’activité cérébrale et du contrôle physiologique.

 

En effet, le sommeil se caractérise par un faible niveau d’activité physiologique avec notamment un niveau bas de température corporelle, de pression artérielle, de rythme respiratoire et cardiaque.

 

Il se découpe en cycle, à l’intérieur desquels de nouveaux stades sont identifiés par Rechtschaffen et Kales en 1968 :

  • Un stade d’entrée dans le sommeil,
  • Un stade de sommeil lent léger et sommeil lent profond qui permettent la récupération physique et mentale,
  • Et un stade de sommeil paradoxal où ont lieu les rêves, la mémorisation et la récupération psychique.

 

Le sommeil ne se commande pas

Le sommeil arrive quand les conditions sont réunies : il faut avoir suffisamment sommeil (pression de sommeil importante), se sentir suffisamment en sécurité, être suffisamment détendu au niveau nerveux et musculaire, ou encore avoir une production équilibrée et rythmée de neurotransmetteurs. En effet, certains neurotransmetteurs sont propres à l’état de veille :

  • La dopamine qui suscite la motivation et la prise de risque,
  • L’adrénaline qui augmente la fréquence cardiaque, la force de contraction musculaire, le flux sanguin et la capacité respiratoire en réponse à un stress ,
  • Et la noradrénaline qui provoque l’excitation, l’orientation de nouveaux stimuli virgule la tension sélective virgule la vigilance.

 

La mélatonineÀ l’inverse, certains neurotransmetteurs sont propres au sommeil. Pour que le cerveau passe de l’état d’éveil à l’état de sommeil, il doit donc changer sa production de neurotransmetteurs par :

  • La sérotonine qui inhibe l’activité de neurones excitateur et engendre la synthèse de mélatonine « hormone du sommeil », et
  • Le GABA (Acide Gamma-Aminobutyrique) qui diminue l’activité nerveuse des neurones sur lesquels ils se fixent.

 

Ensemble, il favorise la relaxation, ralentissent le rythme cardiaque, l’espace musculaire et participe au contrôle de l’anxiété. D’autres mécanismes physiologiques participent à la régulation du sommeil comme les hormones thyroïdiennes, les hormones sexuelles, l’hormone de croissance mais aussi les niveaux sanguins de magnésium, calcium ou potassium …

Notez également que le sommeil peut varier en fonction de l’environnement, de la température extérieure ou des saisons (moins de sommeil en été), des conditions de vie (divorce, déménagement, etc.), des modifications physiologiques (grossesse, maladie, arrêt du sport, etc.).

Bon transit = Bon sommeil ?

Avez-vous déjà remarqué que les personnes que l’on qualifie de résistance ou en bonne santé même avec l’âge sont celles qui ont très souvent un bon transit et un bon sommeil ? Par conséquent, prendre soin de son sommeil, c’est prendre soin de sa santé. Mais parfois, malgré la volonté, la qualité n’est pas au rendez-vous, on se sent impuissant face à des difficultés d’endormissement, des insomnies récurrentes, un sommeil fragmenté ou non réparateur, des apnées du sommeil, ou à l’inverse trop de sommeil mais toujours autant de fatigue. Alors comment faire pour avoir le contrôle de son sommeil ? C’est ce que nous allons développer tout au long des articles suivants.

Alors quel est le sommeil idéal ?

Les spécialistes affirment que c’est celui qui nous permet de nous sentir en forme en journée point ils affirment également que le sommeil est un des piliers fondamentaux de la santé, c’est le moment où le corps récupère et favorise sa régénération. À court terme, le monde de sommeil de qualité provoque des somnolences diurnes, un manque d’attention, une diminution des performances physiques et cognitives, et l’augmentation de la consommation d’excitants. À long terme, il entraînerait l’inflammation chronique, la baisse des défenses immunitaires, un risque deux fois plus élevé d’hypertension, des risques d’obésité et de diabète de type 2, des douleurs somatiques, une fragilité émotionnelle, une mauvaise humeur, des troubles de la mémoire et de la concentration.

 

Cependant, des rares cas d’agrypnie, c’est à dire de personnes qui vivent en absence totale de sommeil de manière prolongée, nous montre que l’on peut vivre sans dormir, sans subir particulièrement de conséquences néfastes sur la santé. Alors, est-ce les problèmes de sommeil qui entraînent des problèmes de santé où est-ce plutôt des problèmes de santé qui entraînent des troubles du sommeil ? Comme toujours, cela dépend des cas mais de manière générale, la réponse serait probablement un mélange des deux.

Vous désirez découvrir plus d’informations sur le SOMMEIL ?

Retrouvez ci-dessous l’ensemble de nos articles sur le sujet …

Intéressé(e) par la SANTÉ NATURELLE ? Retrouvez nos autres articles sur le sujet, ci-dessous :

Plus d’informations sur nos SAVOIR-FAIRE ? Retrouvez nos autres articles sur le sujet, ci-dessous :

drapeaux anglais américain

Find the english version of this article on DUOVEO

Sources : Euronature, mag rgnr & « Jeûne & Santé », Désiré Mérien