Le brossage à sec est une pratique ancestrale qui consiste à se brosser le corps sur peau sèche pour accélérer les processus d’élimination, favoriser ou relancer la circulation sanguine et lymphatique. Il permet ainsi d’agir sur notre système immunitaire, aidant la lymphe à circuler.
La lymphe à elle seule élimine plus de 70% des déchets de nos cellules mais si sa circulation déjà lente est entravée, elle peut ralentir la régénération et le nettoyage cellulaire.
En parallèle, le brossage à sec agit en surface en réalisant une légère exfoliation de la peau. Il permet de libérer les pores en éliminant notamment les peaux mortes pour favoriser l’élimination des déchets.
L’hydrologie en usage externe est également recommandée pour soutenir l’émonctoire peau. Elle permet de stimuler l’évacuation des toxines et d’améliorer les échanges de nutriments au niveau cellulaire en réactivant la circulation des liquides du corps, appelées aussi les « humeurs » par Hippocrate.
L’hydrologie empêche la sclérose de la cellule qui serait l’un des points de départ de toutes nos maladies.
L’argile agit comme une véritable éponge. Elle se diffuse dans tout le corps, cible les zones en surcharge ou faiblesse et fixe les toxines pour permettre leur élimination.
En cataplasme, posée directement sur la peau, recouverte d’un linge humide pour favoriser son action, elle est très efficace sur les problèmes de peau. Il est également possible de l’utiliser pour des enveloppements, avec des linges humides et chauds principalement, qui ont pour objectif de provoquer la sudation et l’élimination par la peau.
Il existe plusieurs plantes aux vertus sudorifiques et dépuratives qui permettent une élimination des acides plus rapide mais aident également à se débarrasser d’une grippe où à faire tomber une fièvre.
La chaleur sèche de 80 °C du sauna traditionnel entraîne une dilatation vasculaire ainsi qu’une hypersudation. Une séance de 10-15 minutes suivie d’une douche froide va dilater puis resserrer les pores et permettre une meilleure oxygénation tissulaire, une élimination des toxines et un nettoyage en profondeur de la peau. En soutien des reins, le sauna stimule particulièrement les glandes sudoripares qui traitent les acides ou cristaux.
D’un autre côté, le sauna infrarouge utilise la chaleur provoquée par des rayons infrarouges (à la manière du Soleil, mais sans émission d’ultraviolets) et il entraîne une sudation 3 à 6 fois plus importante qu’un sauna classique. Le sauna infrarouge a aussi l’avantage de pénétrer les tissus cutanés à une profondeur de 3 à 5 cm.
Alors que les liquides évacués au cours d’un sauna traditionnel sont constitués à 97% d’eau, les liquides éliminés au cours d’un sauna infrarouge sont constitués à 80% d’eau et à 20% de graisses contenant des toxines dissoutes.
Sur un principe un peu semblable, l’action principale du hammam avec sa chaleur humide est une importante vasodilatation.
L’humidité permet une ouverture conséquente des pores qui aura une action détoxifiante sur les glandes sébacées, ici en soutien du foie. Il est possible de renforcer la détoxification par un gommage au gant de crin ou au savon noir.
On pense également à bien s’hydrater en buvant idéalement une eau biocompatible, c’est-à-dire pure, légère, acide, réductrice et structurée.
La pratique régulière, au moins 3 fois par semaine, d’une activité physique suffisamment intense va favoriser l’élimination via la sudation.
Si l’exercice est en extérieur, il faut être vigilant afin de ne pas abuser du soleil et ne pas s’exposer aux heures les plus agressives. De même pour les séances de bronzage estivales.
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Sources : Euronature & mag rgnr