La détox des poumons

La DÉTOX des POUMONS

Comment NETTOYER, SOUTENIR et RÉPARER les POUMONS ?

Les PLANTES

Première plante pour la détox des poumons ; La molène ou bouillon blanc (Verbascum thapsus, fleurs et sommités). Elle est réputée pour ses propriétés émollientes (qui relâchent les tissus), adoucissantes (qui apaisent les irritations) et pectorales (qui facilitent l’évacuation des substances bouchant les bronches et aide à l’expectoration). C’est également une aide pour soulager la toux et les inflammations telles la bronchite.
La bourrache (Borago officinalis, feuilles et fleurs). Elle est décongestionnante et constitue un puissant expectorant. Tout est bon dans cette plante : ses parties aériennes, fleurs et tiges peuvent être utilisées fraîches ou sèches en décoction, infusion, inhalation ou en cataplasme.
Le lierre terrestre (Glechoma hederacea, plante). Il est indiqué pour ses propriétés expectorantes et mucolytiques, c’est-à-dire qu’il favorise la fluidification des sécrétions pulmonaires et leur élimination. Il est souvent recommandé pour les bronchites chroniques et la toux grasse.
Le thym (Thymus vulgaris, feuille). Il est un puissant anti-infectieux, un anti-inflammatoire et un expectorant qui soulage un large panel d’affections respiratoires.
L’eucalyptus (Eucalyptus globulus, feuille). Il est un décongestionnant, antiseptique, fluidifiant, anti-inflammatoire. Il purifie les poumons et les alvéoles en profondeur et favorise la réoxygénation cellulaire.
Le plantain (Plantago, feuilles et plantes entières) est un excellent anti-inflammatoire qui présente un côté expectorant naturel et puissant.
Il est aussi intéressant d’utiliser certaines plantes comme les baies de myrtille (Vaccinium myrtillus) en décoction, ou les bourgeons de mélèze (Larix decidua) et les bourgeons de viorne (Viburnum), capables d’avoir une action à l’extrémité des bronchioles.

Autres plantes …

- … qui soutiennent le système pulmonaire et la détox des poumons ; le sureau (Sambucus), l’hysope (Hyssopus officinalis), l’origan (Origanum vulgare), la lobélie (Lobelia), la menthe (Mentha spicata), la réglisse (Glycyrrhiza glabra), le tussilage (Tussilago farfara), la sauge (Salvia officinalis), le romarin (Salvia rosmarinus), le serpolet (Thymus serpyllum), l’asclépiade (Asclepias), la consoude (Symphytum), le pin sylvestre (Pinus sylvestris), la guimauve (Althaea officinalis) …

Les HUILES ESSENTIELLES (HE)

L’HE de pin sylvestre est l’huile essentielle de référence en ce qui concerne la sphère respiratoire, car elle a une action mucolytique, expectorante, antivirale, antiseptique et anti-infectieuse. Idéale pour la détox des poumons.
On peut aussi citer l’HE d’eucalyptus radié, de ravintsara, de romarin, d’inule odorante et de niaouli qui sont au même titre très indiquées pour les infections respiratoires. Elles fluidifient le mucus des poumons pour en faciliter son expulsion.

Les EXERCICES RESPIRATOIRES

L’amplitude du mouvement respiratoire est primordiale. L’ouverture maximale des alvéoles est indispensable pour une complète oxygénation du sang, ainsi qu’une épuration de son gaz carbonique. Cette ventilation profonde permet en parallèle un drainage des colles potentielles sur les muqueuses. La non exploitation du plein potentiel de cette cage thoracique prédispose à l’accumulation de ces toxines venues du sang suite à une alimentation en excès et non adaptée. Ainsi, des exercices peuvent être préconisés et ils sont à réaliser de préférence dans un milieu naturel propice, ou à défaut dans un intérieur le moins pollué possible. Exemples d’exercices respiratoires : pranayamas, cohérence cardiaque, méthode Buteyko, respiration du feu, Uddiyana Bandha, exercice d’hyperventilation type Wim Hof, etc.

« L’ouverture maximale des alvéoles est indispensable pour une complète oxygénation du sang, ainsi qu’une épuration de son gaz carbonique. »

Les CATAPLASMES

Il existe plusieurs façons d’aider les voies respiratoires, au moyen d’un cataplasme, appliqué au niveau des bronches.

L’oignon. Il est efficace grâce à ses vertus à la fois décongestionnantes et antibactériennes. Il suffit d’émincer ou de hacher 2 ou 3 oignons et de les étaler sur une grande compresse ou un lange fin, afin de l’appliquer sur zone une trentaine de minutes minimum.
Le chou. Il est également apprécié pour son action antiseptique et le soufre qu’il contient. Étant en contact direct avec la peau, mieux vaut utiliser un chou vert bio le plus frais et le moins traité possible et bien le rincer. Ensuite, réserver les grandes feuilles extérieures, elles serviront à maintenir le cataplasme. Hacher le reste du chou et le placer à même la peau, puis recouvrir les grandes feuilles, puis d’une serviette chaude. Laisser agir 2 heures minimum.
La farine de moutarde (ou les graines fraîchement moulues). Mélangée à de l’eau, elle libère une substance huileuse, l’isothiocyanate d’allyle. Il s’agit d’un composé soufré aux vertus antimicrobiennes et décongestionnantes. La farine et l’eau forment une pâte, à appliquer pendant 15 minutes maximum.
En cas d’inflammation des voies respiratoires, l’argile verte est également une solution efficace. Il suffit d’en mélanger avec de l’eau froide. Laisser reposer puis appliquer une couche épaisse sur la poitrine et recouvrir d’un linge. Laisser agir jusqu’à ce que le mélange soit sec et dur.
L’huile de ricin. Elle est utilisée aussi pour les encombrements pulmonaires et lymphatiques. Là encore, il suffit d’appliquer de l’huile de ricin sur la poitrine à l’aide d’un tissu ou torchon bien imprégné.

Le BOL d’AIR JACQUIER

Il s’agit d’un appareil conçu par René jacquier après avoir constaté que les lieux de santé se situaient dans des forêts de pins et de sapins. Ce dispositif permet une oxygénation cellulaire avec de l’essence de résine de pin. Cette dernière, dans certaines conditions physiques et météorologiques, se charge fortement en oxygène.

L’ACTIVITÉ PHYSIQUE

La sédentarité est une des causes de l’atrophie de la cage thoracique. Favoriser l’essoufflement via l’action physique permet de provoquer la toux et le crachat du mucus en excès. Un nec plus ultra pour la détox des poumons.

Les ALIMENTS EXPECTORANTS

Plusieurs aliments sont à retenir pour aider à régénérer les poumons et fluidifier les toxines parmi lesquelles se trouvent l’oignon. Puissant antioxydant, on peut le rajouter cru dans nos assiettes, le respirer ou l’utiliser en cataplasme. Riche en soufre, il nettoie les voies respiratoires et soulage l’asthme.

Très riche en composés soufrés, l’ail contient également une substance, l’allicine, qui a des effets antiseptiques et antibiotiques. Il stimule le nettoyage des poumons ainsi que les autres émonctoires. Puissant antioxydant, il réduit également les inflammations.
Les aliments crucifères (brocolis, choux-fleurs, chou chinois, chou frisé, chou vert, chou rouge, chou kale, cresson, navet, roquette) sont des aliments protecteurs, détoxifiants, anti-inflammatoires avec une action sur le système immunitaire. Ils contiennent de l’essence de soufre qui décongestionne.
Enfin, la racine de gingembre a la propriété d’ouvrir les bronches en favorisant l’expulsion des mucus et glaires.

Les PURGES

Les purges vont aider à l’élimination des colles et mucus qui surchargent les voies pulmonaires, notamment en aidant à l’évacuation du trop plein de colles par les intestins.

Les purgatifs à base de plantes telles l’aloé, la bourdaine, le séné, la mauve, le cassis sont doux et intéressants.
Le jus de pruneau, quant à lui, représente un laxatif doux naturel. Si les pruneaux sont consommés après trempage, la dose quotidienne ne doit pas excéder 3 ou 4 fruits car un apport excessif de fibres peut vite irriter le côlon. L’apport de sucres serait également trop élevé.
Enfin, l’huile de ricin en purge est très efficace pour faire sortir les glaires et les colles.

Les VENTOUSES

Posées voire glissées, elles permettent de dériver les toxines des poumons vers la peau. Cette pratique est à réaliser avec un praticien spécialisé.

Les BAINS CHAUDS type SALMANOFF

Ils permettent une meilleure oxygénation de la cellule. Composés de térébenthine, ils viennent stimuler l’ouverture de tout le système circulatoire, et spécifiquement les capillaires.

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