Le jeûne hydrique (ou jeûne à l’eau) consiste à arrêter de s’alimenter tout en continuant à boire de l’eau et/ou tisanes sans restriction. Quelle eau boire pendant un jeûne hydrique ? Plus d’informations ici : Quelle eau boire pendant un jeûne.
Il peut être pratiquer dans nos accompagnements lors d’un week-end ou jusqu’à 14 jours. Il est possible de jeûner 21 jours également mais le jeûne hydrique est, en général, adapté et transformé en Jeûne Buchinger et dans un cadre bien particulier.
La quantité de boissons préconisée est aux alentours de 2,5 litres par 24 heures, les premiers jours. Une très faible consommation de liquide entraine une détox plus importante et les maux qui peuvent y être associés. Un jeûne avec une absence de consommation de liquide est appelé « Jeûne sec ». Le jeûne hydrique peut donc être pratiqué durant 1 journée ou par cure de plusieurs jours, 7, 14, voire plus.
En Jeûne Hydrique, le jeûneur ne consomme donc que des liquides. Il boit exclusivement de l’eau et, éventuellement, des tisanes.
Nos PRESTATIONS pour un Jeûne Hydrique (2022/23)
Le jeûne à l’eau présente plusieurs variantes et chaque méthode est empreinte de la subjectivité de son créateur.
Passons donc aux points de vue les plus connus.
Le docteur Youri Nikolaïev, un médecin russe, a déterminé 5 phases dans le déroulement d’un jeûne hydrique. Considéré comme le plus grand spécialiste du jeûne hydrique en Russie, Nikolaïev a fait jeûner à l’eau avec succès des milliers de patients à partir des années 50. Ces phases sont des observations générales et la durée de ces étapes peut être variable selon les individus.
Les 3 premiers jours. À la suite de privation de nourriture, l’esprit est obsédé par l’idée de manger. La perception d’aliments, le bruit de la vaisselle, le souvenir d’un plat ou d’une odeur de cuisine peuvent générer des effets salivaires, voire des crampes d’estomac. Le jeûneur est irritable et est tenté de se réalimenter. Il peut avoir des maux de tête et perd 800 g à 1 kg kilo par jour. Cette perte de poids correspond à la diminution de la réserve de glycogène.
Entre le 3e et le 5e jour, l’envie de s’alimenter s’arrête. Des douleurs se réveillent dans le corps. La langue se couvre d’un dépôt blanc. L’haleine devient fétide et dégage l’odeur de cétone. Le corps transpire et sens fort. Le jeûneur peut ne pas se sentir au mieux. Il a mal partout, ressent une fatigue générale et a des nausées. La raison de son malaise est l’acidification de son organisme. Cette étape peut durer entre 2 et 5 jours.
Entre le 4e et 7e jour. Les sensations changent radicalement. L’organisme est maintenant totalement adapté aux corps cétoniques. La plupart des symptômes désagréables ont disparu. Ils peuvent néanmoins se manifester de temps en temps, mais dans l’ensemble, le jeûneur se sent mieux. Il se sent solide et motivé, en paix avec lui-même et de bonne humeur. Il peut même se sentir euphorique. À partir du 10e jour la perte de poids se stabilise à 300 g par jour, le revêtement blanc de la langue diminue progressivement et la langue tend à retrouver sa couleur rosâtre. Dans le cadre d’une poursuite du jeûne, une 2nde crise d’acidose peut intervenir entre le 17e et 23e jour. Elle sera moins forte que la première et durera moins longtemps.
C’est une étape très importante pour la réussite du jeûne. La nourriture doit être réintroduite de façon progressive. Le jeûneur doit rompre son jeûne avec des jus de fruits ou de légumes coupés à l’eau. Progressivement, il en diminue la dilution jusqu’à ce qu’il soit dans la capacité d’absorber des jus de fruits et légumes complets. Ensuite, il consommera des fruits mélangés à des yaourts, des céréales bouillies ou des légumes verts cuits.
Après le 7e jour de réalimentation l’appétit peut être revenu à la normale. Le psychiatre russe considère qu’à ce stade on peut observer si le jeûne a été un succès. Les symptômes ont disparu et la force est revenue. Les paramètres physiologiques comme la pression sanguine et la glycémie se sont stabilisés. La bonne humeur dure au moins 3 semaines.
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Source : « Le pouvoir du jeûne. Yéléna C. Kentish«