Les POLLUTIONS de l’eau

Les pollutions de l’eau

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Pour comprendre les tenants et aboutissants des pollutions de l’eau, il faut savoir que l’eau fonctionne en circuit fermé sur terre. Cette simple phrase devrait nous permettre de comprendre la folie qui réside dans le fait de polluer de l’eau pour ensuite dépenser une énergie colossale à la rendre potable. Potable qui ne signifie pas pour autant bonne et de qualité … Et si nous la potabilisons pour nous, qu’en est-il pour les animaux, les plantes ? Nous exposons ici en détail le mal que l’on fait à l’eau et le chemin à emprunter pour redevenir ami avec elle.

Connaître le cycle de l’eau

 

Le cycle de l’eau est un circuit fermé. Ce qui signifie que c’est la même eau qui circule, qui s’utilise, qui est rejetée, qui se recycle, et qui est utilisée. Le circuit n’a donc ni début ni fin, mais pour des raisons de commodité, commençons par la mer. Sous l’action des rayons du soleil l’eau de mer s’évapore puis se refroidit et se condense en nuages, avant de retomber sur terre sous forme de pluie.

 

Une partie de cette pluie s’infiltre dans le sol pour reconstituer les nappes aquifères. Tandis que l’autre partie s’écroule à la surface en fonction du couvert forestier. Pour que l’eau de pluie pénètre dans le sol, il faut que celui-ci soit plus froid qu’elle. Pour que cela soit le cas, il faut un couvert forestier sinon le sol est trop exposé aux rayons du soleil.

Par conséquent, la déforestation massive induit donc un cycle vicieux dans lequel l’eau ne pénètre plus les sols, ruisselle et cause des inondations, tandis que les nappes aquifères profondes se vident. Le fait que l’on retrouve de l’eau partout (sol, souterrain, mer, atmosphère) nous permet de postuler qu’elle constitue souvent le vecteur final de transfert des polluants. D’autant plus qu’elle est très solvante. Nous utilisons tantôt l’eau de surface en captant les sources; tantôt l’eau des nappes aquifères profondes que nous puisons avec des forages. Notons que dans un contexte naturel, sans moyen technologique, nous n’irions pas puiser l’eau souterraine. Mais nous irions vers l’eau de surface qui remonte naturellement. Cela limiterait le gaspillage et la pollution de cette ressource.

Des contaminants aux polluants

 

Un contaminant se définit comme une toute substance qui est décelée dans un lieu où elle ne devait pas se trouver habituellement. On peut aussi le qualifier de déchet dans la mesure où un déchet est un élément que le système ne sait ni utilisé; ni transformé et qui donc s’accumule. Le contaminant ne devient un polluant qu’à partir du moment où sa quantité dépasse un seuil de toxicité pour le milieu.

Par principe, il faut savoir que la nature elle-même ne produit pas de déchets. Elle ne produit donc aucun polluant car tout ce qui circule se renouvelle et se réutilise. Si la nature produisait des déchets qu’elle ne saurait pas réutilisés, transformées et recyclés, alors il y aurait une dégradation irrémédiable des milieux naturels qui sont par nature régénératif.

Donc, il nous faut considérer que dans un cadre naturel, il y aura toujours des microbes, bactéries ou autres micro-organismes qui seront adaptés à la dégradation du produit considéré. Le produit une fois dégradé va devenir une ressource. Avec des synthèses issues de la chimie organique nous avons produit des molécules nouvelles sans penser à leur dégradation. Ainsi, nous nous retrouvons confrontés à des questions de pollution qui sont exclusivement les conséquences du développement humain.

« Notre appréciation des pollutions de l’eau est largement en dessous de la réalité »

Pollutions significatives et micro pollutions de l’eau

 

Avant d’aborder la nature même des pollutions, il est fondamental de parler de dose. Autant les pollutions importantes amenant à des toxicités aiguës sont facilement détectables autant les microdoses (parfois en dessous du seuil détectable) sont difficilement évaluées en termes d’impact sur le long terme.

Pourtant, comme l’ont montré par exemple les travaux de recherche du professeur Gilles-Éric Séralini, nous devons absolument prendre en compte 3 mécanismes biologiques pour évaluer la toxicité réelle des microdoses et donc les niveaux de pollutions réels de l’eau :

  • La bioaccumulation ou bioconcentration. C’est l’accumulation progressive d’une substance toxique dans le corps d’un organisme vivant. Les taux d’exposition quotidienne sont en dessous des seuils de risque mais l’accumulation sur le long terme est toxique pour l’organisme.
  • La bioamplification. Il s’agit de la concentration d’une substance chez un consommateur qui se situe en haut sur l’échelle de prédation. Exemple : une dose de mercure non dangereuse pour une sardine va devenir toxique pour un dauphin qui aura consommé 100 sardines.
  • Les effets de synergie. Deux produits non toxiques en micro-doses interagissent en synergie pour générer des toxicités biologiques supérieures à la somme des effets toxiques des 2 doses prises séparément.

 

C’est pourquoi notre appréciation des pollutions de l’eau et de la toxicité induite sur les organismes vivants est largement en dessous de la réalité. Même dans les estimations les plus pessimistes. Existe-t-il  vraiment une eau sûre ?

Les différentes formes de pollutions de l’eau

 

Nous pouvons d’abord distinguer les polluants issus d’un excès d’éléments présents naturellement dans l’eau, tels que les nitrates. Et les polluants issus de molécules de synthèse industrielle créent chimiquement par l’activité humaine, tels que les pesticides. Si pour les premiers des processus naturels de dépollution peuvent être envisagés, pour les derniers; nous n’avons en revanche pas ou très peu de recul quant à leur traitement et leur devenir dans notre environnement puisque leur introduction est très récente.

 

Les pollutions associées à l’eau peuvent être de 4 types principalement :

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  • Microbiennes : bactérie, champignon, virus issus principalement des eaux grises humaines (toilette) et des effluents agricoles (lisier, etc.)
  • Chimique minéral : métaux lourds et autres métaux, acides divers issus de l’industrie, produits radioactifs issus de fuites dans le système de refroidissement des centrales ou lors de l’enfouissement des déchets, chlore et produits de traitement de l’eau.
  • Chimie organique : pesticides et nitrates dans l’agriculture, dioxine, produits pétroliers (hydrocarbures); molécules de synthèse, produits médicamenteux ou cosmétiques (on estime que l’on a synthétisé plus de 100 000 molécules différentes n’existant pas dans la nature); PCB (polychlorobiphényles).
  • Pollution thermique : l’eau chaude rejetée par les centrales nucléaires modifie profondément la dynamique des rivières en aval de la centrale.
  • Pollution électromagnétique : en se basant sur les travaux de Jacques Benveniste, nous pouvons supposer que la multiplication des réseaux de communication sous forme d’ondes électromagnétiques artificielles perturbe énormément la structure de l’eau et constitue une pollution majeure, même si elle est encore trop peu considérée.

 

Origines des pollutions de l’eau

On estime qu’environ 50% de la pollution de l’eau et d’origine agricole, tandis que 15% est d’origine industrielle; les 35% restants étant d’origine individuelle. Ces proportions peuvent varier beaucoup selon les études. La très grande difficulté est surtout d’estimé l’état réel de nos ressources en eau. Mais aussi les conséquences du développement technique, industriel, agricole et humain actuel.

 

Souvenons-nous que les stations d’épuration ont seulement pour effet de réduire les teneurs en carbone, en azote et en phosphore des eaux usées, ainsi que de réduire les quantités de microbes. Mais de nombreuses autres molécules telles que les pesticides, les hormones, les résidus médicamenteux et autres hydrocarbures, passent à travers les systèmes de dépollution. Par conséquent, ces produits continuent de circuler et de s’accumuler sans jamais être éliminés.

 

Voici un zoom particulier sur les pesticides, les médicaments, le chlore et les eaux grises des toilettes dans les pollutions que ces produits et pratiques occasionnent pour l’eau.

Pollutions de l’eau n°1 : Les pesticides

 

Le terme pesticides regroupe des substances chimiques destinées à repousser, détruire ou combattre les ravageurs et les organismes dits indésirables. Tels que les insectes, acariens, mollusques, champignons, bactéries, y compris les plantes et les animaux.

 

On cite principalement les insecticides, les herbicides et les fongicides de synthèse. Ces produits sont par nature des poisons pour les espèces vivantes car ils ont été conçus comme tels.

Utilisés largement en agriculture conventionnelle avec des molécules de synthèse que l’environnement ne sait pas naturellement dégradé, il est évident que nous les retrouverons dans l’eau.

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Il existe pourtant des produits naturels qui ont des actions répulsives, avec un impact sur notre environnement faible, voire nul. Un rapport du Muséum d’histoire naturelle datant de 2005 tirait la sonnette d’alarme en affirmant que 50 à 75% des eaux brutes (eaux qui se trouvent dans l’environnement et qui n’ont pas été traitées) étaient fortement dégradées. Les auteurs précisant en outre que leur bilan est largement sous-évalué. Les métabolites des pesticides pourraient expliquer ce bilan sous-évalué. Il s’agit de molécules dérivées des pesticides, qui se forment lorsque ces derniers se retrouvent dans l’environnement. La plupart des analyses de qualité de l’eau ne les cherchent pas, ou très peu, tout comme elles ne rendent pas compte des effets de bioaccumulation ou des effets de synergie entre pesticides (dit effet cocktail).

 

« Travailler avec » plutôt que de « lutter contre » …

Ces pesticides de synthèse sont issus d’un modèle agricole dans lequel nous combattons en permanence les forces naturelles plutôt que de les comprendre et coopérer avec elles. En plus de polluer largement l’environnement, l’eau en particulier, ce modèle est inefficace et extrêmement coûteux en énergie. La solution réside certainement dans les méthodes d’agriculture naturelle et de permaculture. Ces dernières observent, comprennent et respectent les lois du vivant pour « travailler avec » plutôt que de « lutter contre ». C’est à nous, consommateurs, de faire pencher la balance en changeant nos habitudes de consommation. Et en favorisant une agriculture locale à petite échelle, naturelle ; voire même en devenant nous-mêmes paysan !

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Les médicaments

 

Dans les années 2010, plus de 3,2 milliards de boîtes de médicaments étaient vendues en pharmacie chaque année en France. Soit 101 boîtes par seconde, plus de 504€ et 48 boites par an et par habitant. Cela représente un chiffre d’affaires de 50 milliards d’euros ! Oui, la maladie rapporte, et c’est allé croissant depuis.

 

Cette masse de médicaments, rien que pour la France, représente annuellement 171 000 tonnes de déchets. Dont 71 000 tonnes d’emballage et 100 000 tonnes de médicaments à proprement parler. C’est aussi pas moins de 3000 molécules de synthèse différentes qui ne sont pas dégradées par l’environnement.

C’est sans surprise que l’on retrouve des résidus de médicaments dans l’eau alimentaire. En effet, les médicaments sont rejetés à travers les urines. Le laboratoire de l’ANSES (Agence Nationale de Sécurité Sanitaire) a analysé presque 300 prélèvements d’eau traitée; considérée donc comme potable à travers la France …

Au moins un quart des prélèvements contient entre 1 et 4 molécules issues de médicaments en quantité mesurable. Anxiolytiques, antalgiques, anti-inflammatoires, anti-épileptiques, antiparasitaires, antibiotiques ou hormones sont détectés au moins une fois. Ainsi, 3000 molécules pharmaceutiques provenant des déjections de personnes sous traitements médicamenteux aboutissent finalement dans l’eau du robinet. Certains diront que les quantités sont infimes, mais au regard des notions de bioaccumulation, des effets de synergie et de mémoire de l’eau, cette mention de faible dose n’a plus grand sens. C’est une marée de molécules chimiques à effets certains sur la santé humaine que nous avalons sans être conscients. La question est bien connue pour les œstrogènes issus des pilules de contraception qui amènent une féminisation des poissons des rivières.

Le chlore

 

Le chlore est utilisé pour détruire les bactéries et les germes dans l’eau. La dose réglementaire est de 0,1 mg / litre mais depuis l’application du plan Vigipirate en 2001, elle a été portée à 0,3 mg / litre. Pourtant, le chlore est un oxydant puissant ce qui, selon la bioélectronique, modifie le terrain en faveur du développement viral. Qui plus est, une eau désinfectée au chlore voit son rH2 augmenté notablement et sa consommation favorise le développement des cancers.

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Ceci a été confirmé par de nouvelles données de santé publique France, qui estime que 18% des cas de cancers de la vessie pourrait être attribuable à certains sous-produits issus de la chloration de l’eau en France. Ceci est d’autant plus regrettable que l’on sait très bien que certains parasites comme les Giardia sont résistants au chlore. Si vous n’avez pas d’autre choix que de consommer de l’eau chlorée, alors sachez que celui-ci peut être éliminé par les filtres au charbon ainsi que l’utilisation de l’osmose inverse. Aérer aussi un maximum l’eau en la brassant régulièrement dans un récipient ouvert aidera à éliminer le chlore.

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Les eaux grises issues des toilettes

 

Quelle étrange habitude nous avons de faire nos besoins dans l’eau ! Pourtant, les matières azotées comme les excréments se décomposent naturellement et dans de bonnes conditions, uniquement au contact de l’air (aérobie) et en présence d’une quantité suffisante de carbone (amenée par exemple par des copeaux de bois et de la sciure). Il est même nécessaire de respecter un rapport carbone/azote précis dans lequel le carbone est excédentaire. Nos toilettes à eau proposent un traitement des excréments en l’absence d’air (anaérobie) et en l’absence de carbone.

C’est donc sans surprise que les matières putréfient et fermentent dans nos stations d’épuration. Mettre nos excréments dans l’eau est absolument contraire au processus de décomposition naturelle.

Elle ne présente qu’un seul intérêt; celui de permettre une gestion des excréments facilitée en zone urbaine par l’externalisation de leur traitement. Mais aussi de confier à d’autres le traitement de nos déchets.

 

À quel prix ?

Contaminations bactériennes de l’eau (80% de la pollution physico-chimique et près de 100% de la pollution bactérienne dans les eaux usées). Mais aussi, perte de ressources (les excréments humains bien traités sont une source d’engrais de grande qualité). Et enfin, un immense gaspillage d’eau (la chasse d’eau représente 25 à 40% de notre consommation d’eau) …

Le traitement de nos excréments est à lui seul une allégorie de notre monde qui marche sur la tête et qui passe son temps à œuvrer contre la nature au prix d’une dépense d’énergie et d’une pollution colossale. Pourtant, des solutions existent comme les toilettes à compost ou les toilettes sèches. Elles répondent parfaitement à toutes les problématiques soulevées. Car elles permettent une fermentation aérobie avec dégradation complète des bactéries pathogènes (et même de la plupart des résidus chimiques de synthèse); une association au carbone qui permet un compostage complet jusqu’à obtenir un terreau inodore et très fertile; l’absence d’utilisation d’eau et l’autonomie (pas de gros réseaux d’eau, gestion individuelle).

Finalement, « le caca, ce n’est pas de la merde !« , et pour cela nous vous renvoyons aux travaux de Joseph Orszagh.

Le fluor, un poison ?

 

Le fluor est un oligo-élément présent à l’état de trace. Mais à haute dose, il figure, avec ces composés chimiques (les fluorures), parmi les 20 substances principales qui constituent la menace la plus significative pour la santé humaine; selon l’agence américaine de contrôle des substances toxiques (ATSDR). En toxicologie, il est reconnu aussi toxique que l’arsenic, le mercure et le plomb.

Pendant la 2nde guerre mondiale, l’eau du robinet contenait beaucoup de fluor, mais en France, l’eau du robinet ne serait pas enrichie en fluor aujourd’hui. Elle contient en général moins de 0,3 mg de fluor par litre, sauf dans certaines communes. Par contre, le fluor se trouve en quantité dans certaines eaux minérales. Exemples, les eaux pétillantes telles que Vichy Célestin, Saint-Yorre, Quézac, Badoit contiennent plus 1 mg de fluor par litre. C’est pourquoi le Vidal recommande de ne jamais donner ces eaux de manière régulière aux enfants de moins de 6 ans.

Pour finir, le fluorure s’accumulerait particulièrement dans la glande pinéale; ce qui obstruerait ce que la médecine ayurvédique appelle notre troisième œil et chakra de l’ouverture de conscience.

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Sources : Euronature & mag rgnr