La MÉMOIRE de l’eau

L’eau aurait-elle une mémoire ?

Mémoire de l'eau

Controverse scientifique autour de la mémoire de l’eau. Jacques Benveniste fut l’un des scientifiques français les plus publiés en immunologie virgule dans de nombreuses revues prestigieuses. En 1988, il observa un phénomène qui bouleversa le monde scientifique mais qui lui coûta aussi sa carrière. Les hautes dilutions d’une solution contenant un produit actif produisent de l’activité alors même que la solution ne contient plus ou trop peu de molécules de ce produit. Cette observation confirmerait scientifiquement le principe de l’homéopathie et elle enseignerait que l’eau conserve la mémoire de substances qui y ont transité. Depuis cette découverte jusqu’à sa mort, Benveniste a œuvré pour ce qu’il a appelé la «  biologie numérique ». Dans son livre Ma vérité sur la mémoire de l’eau, il raconte la bataille menée contre lui pour le marginaliser et discréditer sa découverte.

Mémoire de l’eau : Découverte d’un phénomène surprenant

Jacques Benveniste mémoire de l'eau

Jacques Benveniste est un médecin et immunologiste français. Il est reconnu de ses pairs pour avoir notamment découvert une substance chimique qui véhicule de l’information entre un type de cellule et un autre type de cellule. Cela confirme la possibilité d’une collaboration entre des cellules de natures différentes. C’est ce qu’il appelle le médiateur Platelet-activiting factor (PAF) ou facteur d’activation des plaquettes (PAF-acether) en français.

 

À partir de 1980, Benveniste dirige l’unité 200 de l’Inserm, consacrée aux allergies et à l’inflammation. Un de ces axes de recherche porte sur le comportement des cellules responsables de l’allergie. Et plus particulièrement sur l’observation d’un type de globule blanc du sang appelé basophiles. ces basophiles sont sensibles in vitro à des anticorps tels que l’anti-immnoglobuline E (anti-IgE). En conséquence de quoi il libère des granules. On dit alors que les cellules basophiles « dégranulent ». Les basophiles qui dégranulent libèrent ensuite de l’histamine. Ceci finit par inhiber en retour le processus de dégranulation provoqué par l’anti IgE (on appelle cela une boucle de rétroaction).

Arrivée de Bernard Poitevin

Dans les premières années, l’unité 200 accueille un chercheur et médecin homéopathe, Bernard Poitevin. Ce dernier propose de réaliser des expériences sur des produits hautement dilués afin d’étudier les effets de très faibles doses de principes actifs qui se situent en dessous des seuils d’efficacité généralement admis. En tant que biologiste classique étranger à l’univers de l’homéopathie, Benveniste s’attend à ne voir aucun résultat, car à partir d’un certain nombre de dilutions, il n’y a que trop peu ou plus du tout de molécules du principe actif dans la solution observée. En effet, en biologie classique, moins il y a du principe actif, moins il y a d’effets…

… Logique !

Pourtant, les expériences montrent étonnamment le contraire. « Au fur et à mesure qu’ils diluent une solution contenant de l’anti-IgE, les effets de l’anticorps sur les globules blancs basophiles commencent par diminuer. Puis, au-delà d’un certain seuil de dilution (la 9e), ils reprennent de façon inexplicable.

À ce niveau de dilution, un principe actif n’est plus censé agir à cause du faible nombre de molécules encore présentes ».

Ils procèdent alors à des expériences en aveugle avec des tubes témoins, dits contrôles, qui confirment ces résultats. Ils s’évertuent aussi à détecter tous les résultats obtenus par des accidents opératoires ou des biais méthodologiques pour garantir la valeur de ces résultats. Pour cela, ils filtrent même les solutions hautement diluées avec une membrane filtrante afin de s’assurer que la solution ne contient plus de molécules de principe actif.

L’équipe de Benveniste tente alors d’expliquer ce phénomène sur la base des connaissances de la biologie classique, à savoir qu’il ne peut exister d’activité biologique sans la présence de molécules du principe actif. Ainsi, il commence par essayer de trouver des raisons parallèles qui pourraient expliquer ces résultats, mais ils les éliminent une par une, ne pouvant que constater un phénomène dont ils n’ont pas encore l’explication.

Laboratoires Boiron …

Bien entendu, le milieu homéopathique se réjouit de cette nouvelle. Les laboratoires Boiron, entreprise française de produits homéopathiques, propose alors de financer l’unité 200 pour davantage de recherches.

Ils constatent aussi que les effets des solutions hautement diluées sont supprimés par une exposition aux ultrasons, alors que ce n’est pas le cas pour les solutions contenant des doses pondérales, c’est-à-dire suffisamment dosées en molécules du principe actif.

Cette observation montre que l’activité biologique des hautes dilutions ne repose pas sur le même principe que l’activité des doses pondérales.

Les effets des solutions hautement diluées reposent non pas sur la présence de molécules en elles-mêmes, mais sur le champ magnétique de ces solutions.

Mémoire de l’eau : Stratégies de discrédit de l’étude

En 1986, l’unité 200 fait parvenir les résultats de ses recherches à la prestigieuse revue britannique Nature.

L’unité se heurte à un accueil fermé de la part du rédacteur en chef de la revue, John Maddox, qui ne peut pas refuser catégoriquement l’article proposé puisque Benveniste a déjà publié de nombreuses fois dans cette revue. L’article passe alors par les procédures de vérification classique. Des questions-réponses avec les relecteurs scientifiques de la revue. Mais aussi par des exigences supplémentaires non requises en temps normal telles que la reproduction des expériences par un laboratoire autre que celui de l’unité 200. Bien que cela constitue une violation des usages appliqués dans le milieu scientifique, l’équipe de Benveniste accepte tout de même de se plier à ses exigences exceptionnelles.

Publication d’un article …

Des laboratoires situés au Canada, en Italie et en Israël, mais aussi à Marseille et dans l’est de la France, reproduisent les expériences avec les mêmes résultats. Au vu des résultats positifs, Nature publie l’article en 1988, soit deux ans plus tard, mais demande une autre condition exceptionnelle supplémentaire ; qu’une mission d’expertise vienne vérifier la qualité des expériences. Le rédacteur en chef John Maddox accompagne donc cette publication de la réserve éditoriale suivante : « On publie, même si on n’y croit pas, et on va vérifier ». Étrange que le rédacteur en chef de nature publie l’article avant le passage de la commission d’expertise s’il ne croit pas aux résultats…

Benveniste émet une hypothèse face à cette attitude curieuse: « peut-être s’agissait-il pour John Maddox de laisser décoller ce qu’il considérait comme une théorie pseudo-scientifique justifiant l’hérétique homéopathie, pour mieux la faire exploser en plein vol.[…] Aucuns n’ont dit non plus que la certitude du scandale annoncé, la publicité faite à la revue et l’accroissement des ventes qui en a résulté ne seraient pas étrangers à cette situation ». Hypothèse qui se confirmera par la suite…

« Un résultat est un résultat et ne doit être jugé qu’en tant que tel.

Les critères de jugement ne doivent pas varier selon les répercussions potentielles de ce résultat. »

Jacques Benveniste

La commission d’enquête nommée sera composée du rédacteur en chef lui-même, John Maddox alors que sa spécialité est la physique et non la biologie. De Walter Stewart , un expert en fraude scientifique. Et de James Randi, un illusionniste qui démasque les tours de passe-passe. Le casting annonce la couleur puisqu’il est clair qu’ils viennent dans l’objectif de chercher une fraude. Ce qui ne représente en aucun cas une démarche neutre et objective exigée en science. Tout comme les nombreux debunkers du web qui explosent à notre époque de la chasse au fake, ils ne sont là que pour trouver des éléments à charge sur des cibles spécifiques. Or, quand on veut tuer son chien, on l’accuse de la rage ! On peut également jouer à debunker les actions des debunkers en retour…

 

C’est une boucle sans fin

D’ailleurs, durant les journées d’enquête, beaucoup d’éléments favorisent les biais méthodologiques, c’est-à-dire les erreurs dans les procédures. Atmosphère tendue et méfiante, techniciens stressés, cadence d’expériences plus importante. Et enquêteur qui effectue lui-même l’expérience sans être formé à la rigueur de la méthode …

Alors que les premières séries d’expériences confirment les résultats de l’unité 200, les dernières séries effectuées par Walter Stewart lui-même donne des résultats illogiques. Toutefois, quatre séries d’expériences sur sept donnent des résultats positifs. Les résultats de l’enquête sont alors publiés. Dans un article intitulé Hautes dilutions, une illusion. Il qualifie les découvertes de l’unité 200 de «  fantaisiste et d’inutile ». En avançant comme argument que les expériences effectuées lors du passage de la commission «  ne marche pas toujours ». Pourtant, comme le rappelle Benveniste, « aucune expérience complexe de biologie ne fonctionne dans 100% des cas, même pas la grossesse. En ce qui concerne les hautes dilutions, j’ai toujours précisé publiquement que je ne pouvais garantir 100% de réussite, mais plutôt des résultats largement significatifs en tendance ».

Par la suite, Benveniste subit progressivement le discrédit, la censure, l’isolement et l’asphyxie de ces crédits de fonctionnement. Il passera de la direction d’une unité de recherche de l’Inserm qui atteint 50 chercheurs à son apogée; à celle d’un laboratoire indépendant, construit en préfabriqué sur un parking.

Confirmation ultérieure des découvertes

Malgré sa mise à l’écart, Benveniste continue ses recherches. Il élabore un protocole de recherche rigoureux et des outils de traitement statistiques fiables, à l’aide d’un des meilleurs spécialistes de la statistique appliquée à la biologie, et ce afin de prendre en compte toutes les remarques techniques de la contre-enquête. Avec le nouveau protocole, il renouvelle ses expériences et obtient des résultats positifs. Il tente à nouveau de faire paraître un article chez Nature et chez Science qui refusent tous deux de le publier.

En 1990, Benveniste intègre à ses expérimentations le système Langendorff; un procédé connu en biologie consistant à utiliser un cœur de cobaye et à le faire fonctionner in vitro. Le cobaye dont on a prélevé le cœur a été préalablement rendu allergique pour les besoins de l’expérience. L’équipe perfuse alors de l’eau physiologique, c’est-à-dire de l’eau ayant la même concentration en sel que le plasma sanguin, ou alors des solutions avec des principes actifs, ou des solutions hautement diluées.

Le cœur allergique perfusé avec une solution contenant une substance allergisante réagit par un choc allergique. Benveniste teste donc des cœurs allergiques à l’histamine (connue pour son rôle dans la réponse allergique de l’organisme) et à l’ovulbamine (protéine présente dans le blanc d’œuf) en les perfusant avec des solutions hautement diluées d’histamine et d’ovulbamine ne contenant plus de molécules. Il observe des réactions du cœur, alors qu’il n’y a au contraire quasiment pas de réaction avec les solutions témoins. C’est une nouvelle confirmation !

Giuliano Preparata mémoire eauGiuliano Preparata et Emilio del Giudice

Benveniste met également en lumière les travaux de deux chercheurs italiens, Giuliano Preparata et Emilio del Giudice. Ils établissent la théorie des domaines cohérents : les molécules des solides et des liquides ne sont pas seulement reliées entre elles par les forces électrostatiques qui exerce les molécules entre elles. Par exemple, l’attirance entre deux éléments de charges électriques différentes par un champ électrique ne variant pas dans le temps. Mais aussi par les forces électromagnétiques de longue portée émises par les molécules entre elles. Par exemple, l’attirance entre les éléments de charges électriques différentes par des champs électriques et magnétiques variant dans le temps.Emilio del Giudice mémoire eau

Autrement dit, les forces électrostatiques sont statiques et les forces électromagnétiques sont issues d’une variation des champs. Cette théorie permettrait d’expliquer les résultats des expériences à hautes dilutions. L’eau conserverait et restituerait les champs électromagnétiques émis par les molécules. Avec l’aide du laboratoire central du magnétisme du CNRS, ils observent que l’eau stocke des champs magnétiques de basse fréquence (hertz au kilohertz). Et qui sont restituées donc sous forme d’ondes sonores, c’est-à-dire perceptibles à l’oreille. Ainsi, si l’on soumet les solutions d’un principe actif à hautes dilutions de façon prolongée à des champs magnétiques, alors ces effets s’annihilent. Ceci prouve que l’activité des solutions à hautes dilutions repose bien sur des champs électromagnétiques, contrairement à l’activité des solutions à doses pondérales. Ils arrivent même à faire passer ses champs électromagnétiques à travers un amplificateur type téléphonique.

Luc Montagnier et Marc Henry

Aujourd’hui ce sont le professeur Luc Montagnier, prix Nobel de médecine, et le docteur Marc Henry, ingénieur chimiste, qui ont repris les travaux de Benveniste avec des résultats similaires sur la mémoire de l’eau. Le professeur Luc Montagnier affirme que l’ ADN émettrait spontanément des ondes électromagnétiques quand il est fortement dilué dans l’eau. Ceci qui permettrait une « transduction » ou « téléportation » de l’ADN.

Dans un documentaire diffusé sur France 5, l’équipe du professeur Montagnier nous invite dans son laboratoire à Jouy-en-josas (78). Elle place un capteur près de tubes contenant des solutions avec des fragments d’ADN de virus du sida et ayant subi de hautes dilutions. Puis elle enregistre les ondes électromagnétiques émises par ces solutions; les numérise et les envoie par e-mail à l’université de Benevento (Italie). L’équipe de physiciens en Italie mené par du Giuseppe Vitiello reçoit l’e-mail, reconstitue le signal; puis l’émet vers les nouveaux tubes d’eau désionisée. Résultat : on y trouve alors l’ADN identique à 98% à celui de Jouy-en-josas.

marc henry eauLa mémoire de l’eau et le champ magnétique expliqué par Marc Henry

Selon la vision scientifique matérialiste, tout est fait de petites particules qui s’agitent et qui vont créer la complexité de la matière. Si on passe à un autre niveau, au-delà de la vision simplement matérialiste, il faut s’intéresser à ce que l’on appelle le champ magnétique : des éléments délocalisés qui occupent simultanément tout l’espace. Par exemple, quand on regarde un aimant on ne voit rien; mais à partir du moment où on apporte un morceau de fer, on voit qu’il se passe quelque chose. Le champ magnétique attire le morceau de fer vers l’aimant par des forces.

Il y a donc quelque chose, même si le champ est immatériel et non visible. Contrairement à la particule qui est située quelque part précisément, le champ et partout. Si on change quelque chose dans le champ, on change forcément quelque chose dans la matière. Toutes les médecines informationnelles comme l’homéopathie utilise les champs magnétiques pour influencer la matière.

Critique du scientisme et des conflits d’intérêts présents au sein du milieu scientifique

Jacques Benveniste identifie plusieurs causes qui, pour lui, empêchent la science d’être libre et de progresser en faveur de l’humanité :

 

  • « La recherche est corrompue par l’argent car dépendante des financements des grands groupes pharmaceutiques et d’entreprises privées.« 

Les grandes revues scientifiques internationales telles que Nature (britannique) ou Science (américaine), censurent les idées scientifiques qui dérangent les intérêts de Big Pharma.

 

  • « La recherche n’apprécie plus les résultats d’une expérimentation pour ce qu’ils sont mais en fonction de leurs conséquences sur les doses établies et sur les répercussions économiques.« 

Ainsi, les esprits sceptiques sont en réalité là pour abattre toute recherche innovante et toute avancée scientifique afin de préserver les dogmes établis.

  • « Les centres de pouvoir en place dans la recherche scientifique ont une tendance naturelle à vouloir s’y maintenir.« 

Ils combattent les nouveaux pôles de recherche, les concurrents et influencent l’attribution des moyens matériels, l’affectation des chercheurs et le déroulement de leur carrière.

 

  • « La soumission des craintifs au dogmes établis pour ne pas se faire rejeter du monde scientifique ou pour monter en grade.« 

Comme le dit Benveniste, « pour assurer sa carrière dans des grands organismes il faut préalable faire allégeance ».

 

  • « Le système d’évaluation est construit pour protéger les dogmes scientifiques actuels et pour discréditer tout ce qui peut les remettre en cause.« 

Procédure de blocage, violation des règles déontologiques, déstabilisation des auteurs novateurs, censure, discrédit et manipulation médiatique.

Mémoire de l’eau

Aujourd’hui, l’Association Jacques Benveniste pour la recherche favorise le développement de nouveaux champs de recherche dans le domaine des sciences du vivant, notamment ceux ouverts par Jacques Benveniste. Plus d’informations sur www.jacquesbenveniste.org

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Sources : Euronature & mag rgnr