Les perturbations, comme les variations de l’humeur ou un mal de tête, sont faciles à maîtriser par des actions simples : se reposer, s’activer, dialoguer, écrire ou consulter un accompagnateur. Quant aux « crises » de jeûne, dont certains effets peuvent être indésirables pendant un jeûne, sont des situations plus complexes. Elles sont souvent considérées comme crises de désintoxication curatives, qui peuvent stimuler le psychothérapeutique. Toutefois, elles peuvent dériver de maladies préexistantes ou surgir en cas de non-respect des règles élémentaires du jeûne.
Retrouvez ici quelques conseils pratiques pour maîtriser d’éventuelles perturbations, voir même d’effets indésirables qui peuvent occasionnellement se produire pendant un jeûne.
Pendant le jeûne, d’éventuels symptômes se manifestent le plus souvent en cas de :
Les symptômes que nous évoquons plus bas ne touche que 8 à 10% des jeûneurs. Ils se présentent en général dans les premiers 3 jours du jeûne et peuvent être soulagés par des moyens simples. (8 à 10% si le jeûne a été bien préparé …)
On ne vous apprendra rien en vous disant que le tabagisme est un facteur de risque important ; il l’est d’autant plus lorsque vous jeûnez.
Il suffit de quelques bouffées de cigarettes pour que les capillaires se contractent, ralentissant ainsi la circulation sanguine. Des blocages partiels dans la micro-circulation en résulte, et ces perturbations durent plus d’une heure. Tous les organes et le fonctionnement du corps dans sa totalité dépendent d’une irrigation sanguine correcte et sont donc affectées. De plus, le goudron et les métaux lourds qui sont inhalés avec la fumée, comme le plomb et le cadmium, intoxiquent davantage le fumeur et son environnement que la pollution au centre d’une grande ville.
Il est bien connu que la nicotine contribue au développement des maladies cardiovasculaires représentant statistiquement la première cause de mortalité dans les pays industrialisés. Sans tabac, environ 40% de tous les cancers pourraient être évités. Le cancer du poumon survient dans 90% des cas chez les fumeurs. Il a néanmoins diminué depuis l’interdiction de fumer dans les lieux publics.
Avez-vous déjà jeté votre cigarette ou devons-nous continuer ?
Une bonne nouvelle toutefois pour les fumeurs qui ont vainement tout essayé. Pendant le jeûne, il est beaucoup plus facile d’arrêter de fumer car, d’une part, la cigarette a un mauvais goût et, d’autre part, le stress diminuant, le besoin de cigarettes régresse. Profitez donc de votre jeûne pour vous libérer de cet esclavage : beaucoup y sont parvenus.
Pendant le jeûne, il faut également renoncer à la consommation d’alcool chez des personnes consommant plus d’une ou 2 boissons alcooliques par jour. On trouve à la longue des troubles du système nerveux et des organes comme le cœur , le foie, le pancréas, l’estomac et les intestins.
Bien entendu, après la reprise alimentaire, toute personne en bonne santé pourra s’offrir un verre de bon vin ou une bière mousseuse de temps à autre. Pour rappel : La dose fait le poison !
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