Calculs biliaires et Jeûne & Sens
Informations, conseils préventifs et curatifs des Calculs biliaires
Informations, conseils préventifs et curatifs des Calculs biliaires
Table des matières
ou la lithiase biliaire
(source : Ameli)
La lithiase vésiculaire correspond à la présence, dans la vésicule biliaire, de petits dépôts pierreux (ou « concrétions »), composés d’éléments de la bile. Ce phénomène est aussi appelé « lithiase biliaire » ou « calculs biliaires ».
Les dépôts peuvent être de la taille d’un grain de sable à celle d’un petit caillou. Ils se forment :
Les Calculs biliaires peuvent être de plus en plus fréquents avec l’âge. Ils concernent 10 à 15 % des adultes de 20-60 ans. Leur fréquence augmente avec l’âge, pour atteindre 60% après 80 ans.
Dans 80 % des cas, les calculs biliaires ne provoquent aucune gêne, ni aucun symptôme.
Les voies biliaires sont constituées de canaux situés dans le foie qui recueillent la bile sécrétée par le foie et qui se réunissent à la sortie du foie pour former une voie biliaire principale dont la partie terminale est appelée cholédoque.
Le cholédoque s’abouche dans l’intestin, appelé duodénum, quelques centimètres après l’estomac par le même orifice que le canal venant du pancréas, le canal de Wirsung.
Cet abouchement (Ampoule de Vater) est muni d’un sphincter, le sphincter d’Oddi, petit muscle circulaire, qui le ferme à l’état de repos. La vésicule biliaire, sorte de sac, appendue à la face inférieure du foie, est reliée à la voie biliaire principale par un petit canal, le canal cystique.
La vésicule biliaire, située sous le foie, stocke et concentre la bile produite en continu par celui-ci.
Puis, lors de la digestion, elle se contracte pour libérer une petite quantité de bile (plus importante en cas d’absorption d’aliments gras). Celle-ci passe alors dans un canal cystique, qui la conduit vers la voie biliaire principale puis vers le cholédoque. De là, elle est déversée dans le duodénum.
Si des calculs sont présents dans la vésicule, ils peuvent être expulsés en suivant le même trajet.
Région hépatique et pancréatique
La formation des calculs de cholestérol est favorisée par un excès de sécrétion de cholestérol dans la bile, un défaut de sécrétion biliaire des facteurs qui rendent le cholestérol soluble et une diminution de la motricité de la vésicule biliaire qui se contracte mal pour évacuer la bile.
Tous ces facteurs concourent à une augmentation de la concentration de la bile en cholestérol et donc à la sursaturation, puis à la constitution de calculs riches en cholestérol. Ils sont observés dans les situations suivantes.
Les calculs de la vésicule sont plus répandus chez les personnes âgées. Leur développement est lié à une diminution de la motricité de la vésicule, qui s’accentue avec le temps.
Les femmes risquent davantage de présenter une lithiase biliaire que les hommes, a fortiori si elles ont eu plusieurs enfants. En effet, durant la grossesse, la bile contient davantage de cholestérol et la motricité de la vésicule biliaire diminue, ce qui favorise la formation de calculs.
L’apparition d’une lithiase est plus courante en cas de :
À l’inverse, une alimentation saine, pauvre en graisses et riche en fibres, l’absence de surpoids et une activité physique régulière réduisent les risques de formation de calculs biliaires.
Les traitements à base d’œstrogènes (ex. : contraceptifs), ainsi que certains médicaments contre l’ hypertriglycéridémie (ex. : fibrates), peuvent aussi causer la formation de calculs.
Le risque de lithiase vésiculaire augmente chez les patients souffrant de :
Par ailleurs, des calculs peuvent se former en cas de jeûne prolongé, (ex. : anorexie mentale) ou d’alimentation artificielle pendant plusieurs semaines.
Dans le cas de la lithiase pigmentaire, beaucoup plus rare, les facteurs de risque sont plutôt l’augmentation de la bilirubine, du fait de maladies ou de médicaments favorisant la destruction des globules rouges, d’infections biliaires, de rétrécissements de la voie biliaire principale créant un obstacle à l’écoulement de la bile…
Mieux comprendre les Calculs biliaires en vidéo …
(Source : Encyclopédie médicale)
(source : Doctissimo)
Quelquefois les calculs peuvent irriter la vésicule biliaire, ou se coincer dans un canal d’évacuation biliaire.
Cela provoque des symptômes assez caractéristiques, des douleurs que l’on appelle des coliques hépatiques. Cette douleur est située sous le foie, elle augmente avec les mouvements et la respiration ; elle peut irradier dans le dos, vers l’omoplate droite. Quand le médecin palpe la région du foie, en général, il réveille la douleur.
Les coliques hépatiques sont récidivantes. Tant que le calcul n’aura pas été éliminé, il pourra à nouveau irriter la vésicule biliaire, ou se coincer dans les voies biliaires, et provoquer les mêmes symptômes.
Quand le calcul est coincé, il peut empêcher la bile de s’évacuer, la vésicule s’enflamme, s’infecte et donne un tableau de cholécystite aiguë.
(source : Vidal)
L’obésité et le surpoids multiplient par deux le risque de formation des calculs. Mieux vaut adopter une alimentation saine et équilibrée pour les prévenir. Évitez les repas trop gras ou trop pauvres en fibres. En particulier, réduisez votre consommation de matières grasses d’origine animale (beurre, fromages, viandes grasses, etc.) et de graisses hydrogénées (ou acides gras trans, présents dans de nombreux aliments industriels).
Le jeûne favorise la stagnation de la bile (la vésicule se contracte moins souvent) et la formation de calculs biliaires. *Il s’agit d’éviter les périodes prolongées de jeûne hydrique. Une Diète « Buchinger » ou une Cure « Confort » seront plus appropriées dans ce cas, afin de s’alléger avec modération. Comme pour tout retour à la santé, il est nécessaire d’entreprendre des réformes alimentaires et/ou autres approches conventionnelles de santé, dans le temps, pour avoir des résultats probants et durables.*
Ne vous lancez pas dans un régime qui vous ferait perdre du poids trop vite, cela augmente le risque de colique biliaire. De plus, l’alternance de phases d’amaigrissement et de phases de prise de poids pourrait provoquer la formation de calculs. Si vous devez perdre du poids, faites vous suivre par un professionnel et optez pour un régime qui vous fera maigrir en douceur.
Pratiquée régulièrement, l’activité physique contribuerait à diminuer le risque de formation des calculs.
*ajout de la rédaction de Jeûne & Sens*
Rappel
Les pratiques présentées ci-après sont des pratiques complémentaires et ne remplacent en aucun cas votre suivi médical par votre médecin traitant ou un spécialiste.
Le jeûne hydrique sur une ou deux semaines pourrait favoriser la stagnation de la bile (la vésicule se contracte moins souvent) et la formation de calculs biliaires. Il s’agit donc d’éviter les périodes prolongées de jeûne hydrique. Une Diète « Buchinger » ou une Cure « Confort » seront plus appropriées dans ce cas, afin de s’alléger avec modération.
Comme pour tout retour à la santé, il est nécessaire d’entreprendre des réformes alimentaires et/ou des approches conventionnelles de santé, dans le temps, pour avoir des résultats probants et durables.
La pratique du jeûne, seule, n’est pas une panacée et les conseils en Santé naturelle et Épanouissement personnel que nous transmettons pendant les cures (au travers d’ateliers, formations et conférences) peuvent compléter les bénéfices du jeûne et les prédispositions à l’amélioration des symptômes d’une pathologie.
Retrouvez ici une vidéo concernant les INDICATIONS à la pratique du jeûne par la clinique Buchinger Wilhelmi
Mais aussi notre chaine Youtube pour les témoignages de nos curistes dans leur pratique du jeûne …
Selon l’Organisation Mondiale de la Santé :
« la Naturopathie est un ensemble de méthodes de soins visant à renforcer les défenses de l’organisme par des moyens considérés comme naturels et biologiques ».
Selon le Larousse Médical (édition 2007) :
« la Naturopathie est un ensemble de pratiques visant à aider l’organisme à guérir de lui-même, par des moyens exclusivement naturels. Elle repose sur une théorie selon laquelle la force vitale de l’organisme permet à celui-ci de défendre et de guérir spontanément. Elle consiste donc à renforcer les réactions de défense de l’organisme par diverses mesures d’hygiène (diététique, jeûne, musculation, relaxation, massages, thermalisme, thalassothérapie, etc.) aidées par les seuls agents naturels (plantes, eaux, soleil, air pur, etc.), un traitement médical ne devant intervenir qu’en cas d’urgence. »
Les plantes favorables (ou pas) en cas de petits calculs biliaires
Pour des conseils personnalisés au plus proche de vos besoins, n’hésitez pas à contacter nos naturopathes pour en savoir plus.
Le naturopathe pourra identifier vos attentes et d’autre part en savoir plus sur votre histoire, antécédents familiaux et personnels, traitements en cours (sur lequel le praticien n’intervient absolument pas) et mode de vie sur tous les plans : alimentation, profession, exercice physique, émotionnel, environnemental etc.. Ceci afin d’avoir une vision globale de votre situation et établir des recommandations les plus adéquates.
Aide à la compréhension d’un symptôme dans son sens supposé et de sa cause éventuelle.
« Approche du sens des maladies s’appuyant sur les fonctions biologiques de chaque organe. Elle permet de décoder les symptômes qui « parlent » de notre histoire, réactions d’adaptation à des événements figés. La maladie n’est plus alors considérée comme un accident, une calamité insensée ou fatidique. Elle devient la réponse adaptée, l’expression d’une solution de survie que notre corps propose face à un ressenti conflictuel. » Christian Flèche
« Le calcul biliaire est généralement un ou des dépôts de cholestérol ou de chaux. Dans le langage populaire, on dit parfois « avoir des pierres au foie ». Il vient de la bile. Ce liquide sécrété par le foie sert à la digestion des aliments. La bile passe par la vésicule biliaire et le calcul formé se retrouve ainsi dans cette même vésicule (un seul gros ou plusieurs petits).
La bile est légèrement amère et visqueuse. Elle manifeste l’amertume intérieure, la peine, l’agressivité, l’insensibilité, le ressentiment, la frustration ou le mécontentement. De plus, ce sont des manifestations que j’ai et que je sens envers moi-même ou envers une ou plusieurs personnes. Les calculs représentent une douleur plus profonde que les simples symptômes au niveau de la rate, du foie ou de la vésicule biliaire. C’est de l’énergie cristallisée, des sentiments et des pensées très dures, de l’amertume, de l’envie et même de la jalousie. Ces ressentis se sont solidifiées sous forme de cailloux et ont été entretenues et accumulées, au fil des années.
Ils peuvent être « cachés » depuis longtemps, mais une émotion soudaine et violente peut les faire surgir « consciemment » avec des douleurs intenses. Souvent, je suis décidé à aller de l’avant, à foncer, à ouvrir des portes … mais quelque chose m’arrête, me limite ou m’étouffe et mes actions sont souvent exécutées par peur. Je deviens alors frustré de la vie, je manifeste des attitudes « amères » et irritantes vis-à-vis des gens. Manquant de courage, je n’arrive pas à me décider, et mes forces intérieures sont mal canalisées. Je n’ai pas la maîtrise de moi-même. C’est la raison pour laquelle j’ai des calculs biliaires.
Qu’est-ce qui influence ma vie ? Suis-je trop orgueilleux ? Même si les calculs sont l’expression d’une vie endurcie, je dois accepter de me libérer du passé et avoir une attitude et des pensées plus douces, une ouverture différente à la vie en laissant aller le passé, les sentiments lointains et les vieilles émotions amères, me permettant ainsi de manifester l’amour véritable. Quoi qu’il en soit, le processus d’acceptation au niveau du cœur m’aidera à voir plus clair dans ma vie et à mieux découvrir le chemin qui améliorera ma situation. » Jacques Martel
Plus d’informations sur le JEÛNE ? Retrouvez nos autres articles sur le sujet, ci-dessous :