Témoignages SPONDYLARTHRITE ANKYLOSANTE

Jeûne & Spondylarthrite Ankylosante

 

Jeûne et Spondylarthrite ankylosanteLa spondylarthrite ankylosante est le deuxième rhumatisme inflammatoire le plus fréquent en France. C’est un rhumatisme inflammatoire qui touche les gros ligaments de la colonne vertébrale. La spondylarthrite ankylosante appartient à la famille des spondylarthropathies qui sont des rhumatismes inflammatoires chroniques.

Il existe 4 entités. La principale est la spondylarthrite. Il existe aussi le rhumatisme du psoriasis qui donne des atteintes périphériques des grosses articulations, les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (Crohn, rectocolite hémorragique) qui peuvent s’associer à des atteintes périphériques, des atteintes réactionnelles dans un contexte infectieux global qui entraînent des atteintes articulaires axiales ou périphériques. Ce groupe assez hétérogène est sous-tendu par un terrain génétique. »

Nathalie Balacé jeûne 3 semaines pour une spondylarthite ankylosante enArdèche Verte

Nathalie Balacé

L’Ardèche Verte

Décodage biologique

Aide à la compréhension d’un symptôme dans son sens supposé et de sa cause éventuelle

« Approche du sens des maladies s’appuyant sur les fonctions biologiques de chaque organe. Elle permet de décoder les symptômes qui « parlent » de notre histoire, réactions d’adaptation à des événements figés. La maladie n’est plus alors considérée comme un accident, une calamité insensée ou fatidique. Elle devient la réponse adaptée, l’expression d’une solution de survie que notre corps propose face à un ressenti conflictuel. » Christian Flèche

La Spondylarthrite ankylosante

La spondylarthrite ankylosante, aussi appelée communément « colonne bambou » est une forme d’arthrite qui se manifeste principalement au niveau de la colonne vertébrale. Elle consiste sans traitement adapté, à la dégradation du cartilage des vertèbres par l’inflammation, suivie par une reconstruction de cartilage formant des ponts osseux entre les vertèbres, ainsi que sur les tendons et ligaments. La colonne devient alors un seul bloc, rigide comme un pilier, souvent déformé.

Un pilier sert à supporter une charge importante pour que la construction puisse avoir une base stable et résistante. C’est la symbolique même de la colonne vertébrale qui nous permet de tenir droit sur la terre. Cependant à l’état naturel, celle-ci porte en elle une certaine souplesse, pour se pencher, se retourner. Cette souplesse semble ne plus être de mise dans le cadre de la SA. Etre souple n’est plus « autorisé ». C’est le sens du pilier majeur, principal, celui qui ne peut en aucun cas défaillir, plier, se détendre. Il doit tenir à tout prix. C’est une question de survie.

Formulations de la part des patients
  • Il faut que j’assure
  • J’ai tout sur le dos
  • C’est à moi qu’incombe la responsabilité de
  • Il faut que je tienne le coup
  • Tout le monde compte sur moi
Questionnements
  • En faisant cela, est-ce que j’attends une forme de reconnaissance ?
  • Est-ce une façon pour moi d’exister, de survivre ?
  • Pourquoi cette responsabilité ne peut-elle pas être partagée ?
  • Pourquoi est-ce que j’attire à moi des personnes ayant besoin de moi ?

S’il agit de cette façon, c’est parce que le patient ressent un besoin de reconnaissance, mais aussi une forme d’impuissance.

Son être, son enfant intérieur, lui dit : « Je ne me sens pas reconnu dans ce que je suis réellement et je suis impuissant devant ce fait. Je recherche à tout prix une forme de reconnaissance en prenant en charge plus que ma part. Mais je n’obtiens pas cette reconnaissance et je me sens dévalorisé, je subis ainsi la situation sans pouvoir agir comme je le voudrais. Je me sens victime et ce n’est pas ce que je souhaite être. Cette situation suscite en moi de la colère« .

Parfois, le patient a conscience de ce besoin de reconnaissance, ainsi que du méchanisme qu’il met en place pour l’obtenir. Ainsi il souhaite recevoir l’approbation de ses parents, les remerciements de ses amis, les félicitations de ses collègues ou plus simplement la satisfaction d’avoir fait plus ou mieux. » – Être libre –

« Dans cette affection chronique de la colonne vertébrale, on retrouve souvent une forte dévalorisation, la personne peut manquer d’affection et rechercher en vain le soutien. Dans certain cas, il peut s’agir de dévalorisation en lien avec la  sexualité. » – LPE/Estelle Daves –

Un immense merci à toutes les personnes qui ont souhaité témoigner de leur jeûne. Ces témoignages sont des pierres précieuses, trésors de courage, de détermination, de confiance et dépassement de soi. Ils sont aussi la démonstration, face aux sceptiques, de la capacité de notre corps à vivre sereinement cette pratique, régénératrice, naturelle et ancestrale, qu’est le jeûne.