Témoignages SURPOIDS

Jeûne & Surpoids

 

Jeûne et SurpoidsLe surpoids est une surcharge pondérale par accumulation de masse grasse corporelle. Celle-ci correspond à l’ensemble de la graisse du corps (ou tissu adipeux). La surcharge pondérale (obésité incluse) concerne environ 1 Français adulte sur 2. 54 % des hommes et 44 % des femmes sont en surpoids ou obèses (IMC ≥25).

 

Il était une fois ...

Il était une fois …

Le surpoids est défini à partir de l’IMC (Indice de Masse Corporelle) qui est le résultat du Poids/Taille². On est en surpoids lorsque l’IMC est situé entre 25 et 29,9 kg/m². On différencie le surpoids de l’obésité tout d’abord avec l’IMC. Au partir de 30 kg/m², on parle d’obésité qui est l’état d’excès pondéral supérieur. Les facteurs de risque et pathologies associées sont plus fréquents dans l’obésité.

 

Le surpoids est un symptôme réversible alors que l’obésité est une maladie chronique complexe, difficile à traiter.

Cet excès de poids est souvent dû à une mauvaise hygiène de vie (consommation excessive de nourriture, activité physique insuffisante) mais des facteurs génétiques sont aussi en causes, l’organisme de certaines personnes stockant beaucoup plus les graisses que la normale.

 

Les personnes présentant une surcharge pondérale souffrent plus fréquemment de douleurs articulaires ou de lombalgie. Elles ont également un risque accru de développer une pathologie cardio-vasculaire de type hypertensioninfarctus du myocarde, angine de poitrine ou encore accident vasculaire cérébral (AVC). Des désordres métaboliques comme le diabète, des dyslipidémies (cholestérol élevé) ou encore une stéatose hépatique (foie gras) sont souvent associés à la prise de poids. Sans oublier les troubles respiratoires comme l’apnée du sommeil.

Rosine jeûne une semaine pour stabiliser son poids

Rosine

L’Ardèche Verte

Corinne témoignage après 21 jours de jeûne pour un "reset" en profondeur

Corinne

L’Ardèche Verte

Décodage biologique

Aide à la compréhension d’un symptôme dans son sens supposé et de sa cause éventuelle

« Approche du sens des maladies s’appuyant sur les fonctions biologiques de chaque organe. Elle permet de décoder les symptômes qui « parlent » de notre histoire, réactions d’adaptation à des événements figés. La maladie n’est plus alors considérée comme un accident, une calamité insensée ou fatidique. Elle devient la réponse adaptée, l’expression d’une solution de survie que notre corps propose face à un ressenti conflictuel. » Christian Flèche

Le Surpoids

« L’excès de graisse que mon corps emmagasine entre mon être intérieur et le milieu extérieur m’indique qu’inconsciemment je cherche, je veux m’isoler, soit dans ma communication avec l’extérieur ou encore, qu’il existe une émotion ou un sentiment prisonnier, « isolé » à l’intérieur de moi, et que je ne veux plus voir.

Par mon obésité, je cherche une forme de protection que j’accumule continuellement dans mes pensées intérieures. Il y a un fossé entre moi et le monde extérieur. Je camoufle ainsi mon insécurité d’être exposé, d’être vulnérable et ainsi, je veux éviter d’être blessé soit par des remarques, par des critiques ou par des situations dans lesquelles je serais inconfortable, notamment face à ma sexualité. Je peux aussi interpréter mon excès de poids comme étant le fait que je veux tout posséder.

 

Émotions et sentiments

J’entretiens donc des émotions comme l’égoïsme et des sentiments que je me refuse de laisser aller. Cela peut aussi être un déséquilibre, une révolte face à l’entourage, une réaction à des gestes, à des situations que je ne veux plus voir ou dont je ne veux plus me souvenir. La nourriture terrestre représente aussi une nourriture émotionnelle. Donc, je vais manger excessivement pour combler un vide intérieur ou pour compenser le succès qui me laisse « émotionnellement » isolé. Je peux vivre une grande insécurité tant au niveau affectif que matériel et j’ai inconsciemment besoin d’emmagasiner afin d’éviter toute « pénurie » ou « manque» qui pourrait survenir. Ce manque peut avoir été vécu dans l’enfance et souvent par rapport à la mère, elle qui était mon lien direct avec la nourriture et la survie (tétée).

 

Choc émotionnel

L’obésité arrive souvent après un grand choc émotionnel ou une perte importante, et le vide vécu devient très difficile à supporter. Je vis un grand sentiment d’abandon, un vide intérieur et je me sens souvent coupable du départ ou de la perte d’un être cher. Je cherche un but à ma vie, je cherche à accomplir « quelque chose de bien ». J’ai de la difficulté à prendre ma place avec mes paroles et mes gestes. Je le fais donc en prenant plus de place avec mon corps physique.

De plus, je me dévalorise par rapport à mon apparence physique : une légère « imperfection » ou quelques livres gagnées vont prendre à mes yeux des proportions gigantesques et je ne peux plus voir et apprécier mes qualités et mes attraits physiques. Mettant toute mon attention sur « ce qui est disgracieux », mon corps se mettra à réagir à cela en ajoutant encore et davantage de poids pour me faire réaliser combien je suis dur envers moi-même et combien je me détruis, même seulement par mes pensées négatives. Le fait d’effectuer des exercices et d’être sur une diète ne sera pas suffisant pour maigrir car je dois prendre conscience de la vraie source de mon excès de poids qui résulte d’une situation d’abandon.

 

Enfant ou adulte

Que je sois un enfant ou un adulte, je prends conscience que je me rejette moi-même. Je peux avoir l’impression de me sentir limité par rapport à différents aspects de ma vie ou à ce que je veux réaliser. Ce sentiment de limitation fera que mon corps prendra de l’expansion, et absorbera un surplus de poids. Aussi, si je suis une personne qui accumule des pensées, des émotions ou des choses, mon corps « accumulera » lui aussi mais sous forme de graisse.

J’apprends à exprimer mes émotions, à reconnaître ma valeur et toutes mes possibilités. Je sais maintenant que tout vide que j’ai l’impression de vivre dans ma vie peut être rempli par de l’amour et des sentiments positifs envers moi-même. Par mon acceptation de moi-même et des autres, avec l’amour dont je m’entoure, je me libère donc de cette peine et de ce besoin de protection.  » Jacques Martel

Un immense merci à toutes les personnes qui ont souhaité témoigner de leur jeûne. Ces témoignages sont des pierres précieuses, trésors de courage, de détermination, de confiance et dépassement de soi. Ils sont aussi la démonstration, face aux sceptiques, de la capacité de notre corps à vivre sereinement cette pratique, régénératrice, naturelle et ancestrale, qu’est le jeûne.